Pas moins de 4 avant-premières à suivre dans ce programme !
L’Association Jean-Renoir - L’Imaginaire vous donne rendez-vous vendredi 25 janvier à 19h30 pour la présentation de ses vœux avec le film « EDMOND » autour d’une grande soirée conviviale avec auberge espagnole.
Erratum ! Mercredi 30 janvier, ce sera bien Pupille qui sera diffusé à 17h15 et non L'Empereur de Paris.
ÉDITO
Pupille : Un beau film sensible sur l’adoption... et beaucoup plus encore !
Pupille commence en mode documentaire : tout vous saurez tout sur l’adoption. On a beau reconnaître Miou Miou en travailleuse sociale, on a peur que l’on ait décidé de nous édifier de telle sorte que l’on ressortira du film avec un formidable mais indigeste topo de connaissances à l’ancienne, tel que tutos et youtubeurs, croit-on, nous en avaient délivré.
On a vaguement honte d’être rétif à la leçon mais en même temps on est venu pour voir du cinéma de fiction et puis petit à petit le ton appliqué de l’assistance sociale à l’hôpital devant le lit de la jeune mère abandonneuse nous surprend dans le souci têtu qu’a l’Assistante sociale de dérouler son texte envers et contre tout car ce texte dit le droit. C’est que nous ne sommes pas n’importe où : nous sommes en France. Cette Voix de la petite dame qui dit le droit, n’est donc pas celle de la bureaucrate qui empêche, se couvre, se planque. J’entends, je reconnais la voix du métier qui refuse d’abdiquer face à la voix de la facilité, des facilités.
Drôle de documentaire tout de même où Élodie Bouchez désire adopter et dans lequel Gilles Lelouche est assistant familial. Du coup, on l’aura compris, Pupille n’est pas un documentaire mais une véritable fiction et pas n’importe laquelle : l’une des meilleures qui soit aujourd’hui comme film à la fois social et sensible, humaniste et constructif. En bref, un film à découvrir absolument !
François Derquenne
