Bernard PIVOT...
où l’histoire d’un homme mangé par les mots !
Dimanche 7 février sur la grande scène de l’Imaginaire, les mots vont vous manger c’est sûr !
A leur service pour vous les servir, l’immense Bernard Pivot.
En amont de son spectacle à déguster avec délectation, le journaliste, écrivain, président de l’académie Goncourt... nous a livré par téléphone nous en mettant déjà l’eau à la bouche, quelques aspects en quelques mots de son nouveau spectacle. Extraits...
«Un jour, Jean Michel Ribes, qui dirige le théâtre du Rond-Point à Paris m’a appelé pour me faire part d’une série de représentations qu’il allait donner sur les mots, le plaisir des mots... m’invitant dans ce cadre à lui écrire quelque chose. J’ai donc écrit effectivement «Au secours, les mots m’ont mangé...».
C’est le récit d’un écrivain - qui n’est pas moi - depuis sa naissance... - et qui regrette de ne pas savoir parler de sa naissance - jusqu’à sa comparution devant Dieu.... Ce sont donc toutes les étapes de sa vie d’écrivain, depuis comment il a appris à lire et à écrire, la communication amoureuse... Il s’est aperçu que quand on est écrivain, ça complique les relations amoureuses.... Il obtient le prix Goncourt.... passe à Apostrophes... mais s’aperçoit que si les mots sont ses serviteurs, il est aussi lui, le serviteur des mots. Que très souvent même, sa vie est encombrée par les mots. Quand lui-même n’est pas dévoré par ces mots qui ont l’air d’être ses esclaves, mais qui en vérité parfois sont ses maîtres.
C’est un renversement de perspectives du métier d’écrivain. Où l’écrivain n’est pas seulement le maître des mots, mais est aussi lui-même l’esclave des mots....
C’est assez loufoque, et j’espère que les gens y prendront beaucoup de plaisir et riront d’abondance...
Le contexte est complètement imaginaire... C’est un spectacle tout public... j’y jongle avec les mots...
En vérité, la morale de ce spectacle est de montrer l’importance des mots dans notre vie. De montrer que les mots sont des êtres vivants qui nous accompagnent toute notre vie. Qu’ils sont nos serviteurs, mais exigent en vérité de nous des qualités, à plus forte raison quand on se targue d’être écrivain.
C’est un nouveau spectacle. Une nouveauté pour moi...»